Haïti : Le Boulevard du Cap-Haïtien s’enflamme au rythme du Rara Fest
Rara Fest 2025 au Cap-Haïtien : musique, couleurs et traditions haïtiennes en fête. Un événement culturel et touristique incontournable.

Haïti, souvent désignée comme la "Perle des Antilles," est une destination vibrante et riche en culture, particulièrement durant l’été. Cette période est marquée par une série de festivals colorés, des plages paradisiaques, et une atmosphère festive qui attire les visiteurs du monde entier. Voici un aperçu de ce que vous pouvez découvrir en explorant Haïti en été.
L’impact des traumatismes collectifs et individuels sur le développement personnel des jeunes à Port-au-Prince Si les écrivains, comédiens, danseurs, poètes, entre autres, nous ont gratifiés avec leurs performances, l’étudiante mémorante en psychologie à la faculté des sciences humaines ( FASCH ), Lourdya Blaise s’est entretenu avec le public autour des traumatismes. Articulée autour du thème « Jeunesse et Trauma, analyse de l’impact des traumatismes collectifs et individuels sur le développement personnel des jeunes vivants à Port-au-Prince entre 2010-2024 », cette conférence a donné lieu à des échanges enrichissantes. Au cours de cette rencontre, modérée par Michaël Formilus, madame Blaise a montré comment les événements qui se sont succédé dans le pays ont provoqué des cas de traumatismes chez les Haïtiens. Selon l’étudiante, citant l’association américaine de psychologie, on parle de traumatisme comme conséquence du trauma. Ce dernier s’explique par le fait qu’on se sente menacé, que ce soit la personne en question ou ses proches. Toutefois, elle précise qu’un traumatisme collectif demeure en fonction de l’impact qu’a l’événement sur l’individu. Pour illustrer ses propos, elle a évoqué le séisme du 12 janvier 2010 considéré comme un trauma collectif, dans la mesure où il occupe encore nos esprits. Ce drame nous rappelle la disparition de nos proches et d’énormes pertes. C’est le cas d’un trauma qui devient un traumatisme collectif. Pour l’étudiante, il y a lieu de souligner que lorsque survient un événement, certaines personnes sont traumatisés et d’autres ne le sont pas. Selon lui, la violence des gangs armés n’est pas perçue de la même façon, soutient madame Blaise. Il y a des personnes qui ont fui leurs maisons mais ne sont pas traumatisés. En effet, certaines personnes voient dans des situations traumatisantes un événement passager, avance-t-elle. La conférencière s’est aussi discouru sur le trauma collectif qui, selon lui, préoccupe l’esprit, même si on ne le vit plus encore. Il se manifeste sous plusieurs formes : manque de sommeil, psychose de peur, pensées envahissantes, battement de cœur intense… Généralement, les symptômes liés au trauma ont la vie dure. Quand cela perdure, il devient un stress aigu. Pour y faire face, on doit discuter avec d’autres personnes. Si la situation persiste, le stress aigu se transforme en phase de stress post-traumatique ; dans ce cas, il faut se confier à une personne de confiance ou aller voir un spécialiste de santé mentale, conseille-t-elle. Dans sa présentation, Lourdya Bazile a aussi attiré l’attention sur l’état psychologique des enfants en ces temps qui courent. A en croire la présentatrice, les enfants sont aussi confrontés à cette situation de crise, même s’ils n’en parlent pas aux parents. Autant que les adultes, les enfants planifient aussi leur avenir. Face aux années scolaires bafouées, ils deviennent pensifs et inquiets, a-t-elle souligné. Ils se referment. L’enfant avant brillant peut devenir violent et moins performent à l’école. Les parents sont appelés à les écouter et les comprendre. Un bon moment d’échange, riche en conseils pratiques. Le public y a pleinement participé. À son tour, la présentatrice l’invite à mieux respirer et méditer. « On vit dans un pays ou les soucis se mêlent, on doit prendre du temps pour soi, faire du sport, bien se nourrir, s’assurer que l’espace pour dormir soit propre et prendre du temps pour soi. Il y a plus d’une façon de faire pour trouver le calme », rappelle la psychologue. Gertrude Jean-Louis
En Haïti, les fêtes revêtent une importance particulière, car elles sont un moyen de célébrer l’histoire, la culture et l’identité du pays. Cependant, l’une des plus grandes fêtes de la nation reste celle du 1er janvier, qui marque l’indépendance d’Haïti. Découvrez pourquoi cette journée est si significative pour les Haïtiens et comment elle est célébrée à travers le pays.
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 marquent une période de fierté et d’espoir pour Haïti, une nation riche en culture et en résilience. Cette année, Haïti est représentée par une équipe d’athlètes exceptionnelle, chacun apportant son talent, sa détermination et son rêve de victoire sur la scène mondiale. Voici un aperçu des étoiles qui illuminent notre horizon olympique.
En Haïti, le 25 décembre, jour de Noël, est bien plus qu’une simple fête religieuse. C’est une date chargée de traditions, de significations culturelles et de moments de partage. Cet article explore ce que représente cette journée pour les Haïtiens et comment elle est célébrée dans tout le pays.
Haïti, souvent méconnue en tant que destination touristique, possède un charme unique qui séduit les visiteurs en quête d’authenticité, d’histoire et de paysages à couper le souffle. Avec ses plages paradisiaques, son patrimoine historique riche et sa culture vibrante, Haïti offre une expérience inoubliable. Plongeons ensemble dans ce que le tourisme en Haïti a de mieux à offrir.
Haïti et l’Afrique partagent un lien profond et historique, forgé au fil des siècles. Ce lien va au-delà de la simple histoire coloniale, il est nourri par des racines culturelles, des affinités ethniques, et un héritage commun issu de la lutte pour la liberté. À travers l’histoire, la diaspora africaine et l’impact de l’esclavage, Haïti est devenu un symbole de la résilience et de la fierté noire, en particulier pour de nombreuses communautés africaines et afro-descendantes à travers le monde. Mais qu’est-ce qui lie réellement Haïti avec l’Afrique ? Plongeons dans cette relation exceptionnelle et pleine de significations.
Dans une ambiance de folie , à l’auditorium Saint Jean Marie Vianney de Galette-Chambon, où les rires éclataient, la musique résonnaient , et les talents se démenaient, a débuté la deuxième édition du concours de lecture, autour du thème « Ann li pou n chanje peyi n ». Cette initiative, organisée par le Club littéraire et philosophique de Galette Chambon (CLPGACH) le vendredi 06 octobre 2024, a été marquée par une passion débordante au sein du public. Les spectateurs sont venus pour plusieurs raisons : soutenir les postulants et vivre leurs exposés. Les ouvrages, tels que « Ainsi parla l’oncle », « La vocation de l’élite » de Jean Price MARS, « Les dix hommes noirs » d’Etzer Vilaire et « Le courage d’habiter Haïti au XXIe siècle » d’Hérold Toussaint, présentent des arguments novateurs liés au contexte sociétal. Ils s’entrelacent avec le folklore, la culture haïtienne, la sociologie et l’anthropologie. Ces livres sont remis aux postulants pour une durée de 15 jours. De retour, ils viennent avec leurs résumés et, après chaque exposé, à tour de rôle, dévoilent des perspectives inédites sur des questions brûlantes et des thématiques délicates issues des ouvrages, tout en tenant compte des notions apprises en art oratoire. Dans cette arène où s’affrontent la verve et le verbe ainsi que la logique, la conviction, la précision et la clarté, il s’agit de « dire tout en peu de mots ». Les jugements se basent sur trois critères : la méthodologie qui concerne le fond et la forme du travail ; l’éloquence qui concerne le discours verbal et non verbal (la gestion du micro, la bonne prononciation, etc.) ; et enfin, un critère essentiel : la compréhension. Cela consiste à évaluer si le postulant a bien maîtrisé l’ouvrage. Des questions peuvent être posées sans ignorer le contexte dans lequel il vit. De plus, les assistants ont la possibilité de voter pour le postulant qui les a le plus charmés. Ce vote est précieux à un niveau supérieur. À noter que ce vote peut se faire non seulement en présentiel mais aussi en ligne sur notre page Facebook CLPGACH. Par ailleurs, le public s’est toujours bien ressourcé à travers ce voyage dans l’univers des auteurs régionaux. Ces derniers tissent la trame et rendent vital le répertoire même du concours, constitué d’ouvrages percutants tels que « Le prix de l’irresponsabilité » de Montuma MURAT, « Le retour à la responsabilité citoyenne » écrit par Jean Jacquesson THELUCIER et « Le courage d’habiter Haïti au XXIe siècle » du professeur Hérold TOUSSAINT, pour ne citer que ceux-là. Bien qu’ils soient décédés, certains écrivains vivent encore au cœur de notre situation à travers leur héritage. Parmi eux, il convient de citer : « La vocation de l’élite » du docteur Jean Price MARS, « Les dix hommes noirs » d’Etzer VILLAIRE et « Le gouverneur de la rosée » de Jacques ROUMAIN, ainsi que tant d’autres. Pour que cette manifestation littéraire soit émouvante et réponde aux attentes pour cette deuxième édition, beaucoup de sacrifices sont nécessaires de la part du staff ainsi que du public qui ne nous laisse jamais seuls. En ce sens, nous tenons à les remercier et appelons tous ceux désireux de soutenir cet événement. En effet, si ce concours est une solution trouvée pour avancer ensemble vers un but commun, sa réussite dépend de l’engagement de chacun. Il y a environ deux ans, le climat sécuritaire dans la zone n’était pas propice à la réalisation du concours. Bien qu’il ne soit pas encore idéal aujourd’hui, il est temps de triompher de l’obscurantisme et de combattre la dictature de l’ignorance ambiante.
Haïti, pays insulaire de la Caraïbe, est bien plus qu’une simple destination touristique. Il incarne un symbole de résistance, de liberté et de lutte pour l’émancipation, un exemple historique pour le monde entier. Dans cet article, nous allons explorer pourquoi Haïti est considéré comme un véritable symbole de liberté, en mettant en lumière son histoire, sa culture et son rôle essentiel dans la lutte contre l’oppression.
En Haïti, le manje midi (repas du midi) est bien plus qu’un simple déjeuner. C’est un moment clé de la journée, une pause sacrée où l’on déguste des plats copieux, savoureux et nourrissants. Que ce soit à la maison, au bureau ou dans les petits restaurants populaires "kantin" ou "manje anba dra", le repas de midi est un véritable festin. Le repas de midi en Haïti est souvent composé de plusieurs éléments incontournables :

Première nation noire à se libérer de l’esclavage et à obtenir son indépendance de la France en 1804 et a influencé d’autres mouvements de libération à travers le monde, inspirant des luttes pour la liberté et l’égalité.

Haïti est dotée de paysages naturels spectaculaires, notamment des plages de sable blanc, des montagnes et une biodiversité riche.

Haïti possède un riche patrimoine historique, notamment des sites comme la Citadelle Laferrière et le Palais Sans-Souci, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Haïti possède une culture riche et diversifiée, influencée par des éléments africains, européens et autochtones. La musique, la danse, l’art et la cuisine haïtiens sont célébrés à travers le monde.