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Haïti : Citadelle la FerrièreHaïti : Citadelle la Ferrière

Actualités / Recherche scientifique

Actualités 29 Novembre 2024

Conférence / Festival Quatre Chemins / 21e édition

L’impact des traumatismes collectifs et individuels sur le développement personnel des jeunes à Port-au-Prince Si les écrivains, comédiens, danseurs, poètes, entre autres, nous ont gratifiés avec leurs performances, l’étudiante mémorante en psychologie à la faculté des sciences humaines ( FASCH ), Lourdya Blaise s’est entretenu avec le public autour des traumatismes. Articulée autour du thème « Jeunesse et Trauma, analyse de l’impact des traumatismes collectifs et individuels sur le développement personnel des jeunes vivants à Port-au-Prince entre 2010-2024 », cette conférence a donné lieu à des échanges enrichissantes. Au cours de cette rencontre, modérée par Michaël Formilus, madame Blaise a montré comment les événements qui se sont succédé dans le pays ont provoqué des cas de traumatismes chez les Haïtiens. Selon l’étudiante, citant l’association américaine de psychologie, on parle de traumatisme comme conséquence du trauma. Ce dernier s’explique par le fait qu’on se sente menacé, que ce soit la personne en question ou ses proches. Toutefois, elle précise qu’un traumatisme collectif demeure en fonction de l’impact qu’a l’événement sur l’individu. Pour illustrer ses propos, elle a évoqué le séisme du 12 janvier 2010 considéré comme un trauma collectif, dans la mesure où il occupe encore nos esprits. Ce drame nous rappelle la disparition de nos proches et d’énormes pertes. C’est le cas d’un trauma qui devient un traumatisme collectif. Pour l’étudiante, il y a lieu de souligner que lorsque survient un événement, certaines personnes sont traumatisés et d’autres ne le sont pas. Selon lui, la violence des gangs armés n’est pas perçue de la même façon, soutient madame Blaise. Il y a des personnes qui ont fui leurs maisons mais ne sont pas traumatisés. En effet, certaines personnes voient dans des situations traumatisantes un événement passager, avance-t-elle. La conférencière s’est aussi discouru sur le trauma collectif qui, selon lui, préoccupe l’esprit, même si on ne le vit plus encore. Il se manifeste sous plusieurs formes : manque de sommeil, psychose de peur, pensées envahissantes, battement de cœur intense… Généralement, les symptômes liés au trauma ont la vie dure. Quand cela perdure, il devient un stress aigu. Pour y faire face, on doit discuter avec d’autres personnes. Si la situation persiste, le stress aigu se transforme en phase de stress post-traumatique ; dans ce cas, il faut se confier à une personne de confiance ou aller voir un spécialiste de santé mentale, conseille-t-elle. Dans sa présentation, Lourdya Bazile a aussi attiré l’attention sur l’état psychologique des enfants en ces temps qui courent. A en croire la présentatrice, les enfants sont aussi confrontés à cette situation de crise, même s’ils n’en parlent pas aux parents. Autant que les adultes, les enfants planifient aussi leur avenir. Face aux années scolaires bafouées, ils deviennent pensifs et inquiets, a-t-elle souligné. Ils se referment. L’enfant avant brillant peut devenir violent et moins performent à l’école. Les parents sont appelés à les écouter et les comprendre. Un bon moment d’échange, riche en conseils pratiques. Le public y a pleinement participé. À son tour, la présentatrice l’invite à mieux respirer et méditer. « On vit dans un pays ou les soucis se mêlent, on doit prendre du temps pour soi, faire du sport, bien se nourrir, s’assurer que l’espace pour dormir soit propre et prendre du temps pour soi. Il y a plus d’une façon de faire pour trouver le calme », rappelle la psychologue. Gertrude Jean-Louis

Par Haïti Wonderland |
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Événements et Festivals 20 Février 2024

Haïti : Retour sur le Premier Week-end Rara à Petit-Goave

La culture haïtienne est un véritable trésor, tissé de la créativité de ses artistes, de son riche patrimoine et de la diversité de ses expressions culturelles. Parmi ces joyaux culturels, le rara se dresse en tant que véritable emblème national, unissant les Haïtiens à travers ses rythmes envoûtants et ses traditions séculaires. Lors du premier week-end rara, cette essence même de la culture haïtienne a brillé de mille feux, révélant une cohésion sociale palpable. Malgré l’absence des forces de l’ordre, la quiétude régnait à Petit-Goâve, témoignant de la capacité des citoyens à se rassembler dans la paix et la convivialité. Toutefois, l’attention médiatique s’est principalement portée sur la première plaine, laissant un certain déséquilibre dans la couverture des festivités. Ratyèfè, triple champion en titre, a une fois de plus captivé les esprits par son talent et sa maîtrise artistique, offrant un spectacle sans pareil. Mais son rival, Lambi gran dlo, n’était pas en reste, affichant une détermination à rivaliser pour la première place. L’événement a également été marqué par des incidents regrettables, rappelant que malgré la beauté de la tradition, des tensions peuvent surgir. Des affrontements entre fans de différents groupes ont terni l’atmosphère festive, soulignant la nécessité d’une gestion prudente des célébrations pour éviter de tels débordements. Au cœur de cette compétition musicale, où chaque groupe aspire à la reconnaissance et à la victoire, se dessine un tableau complexe de rivalités et d’alliances. Chenn tamarin, bien que semblant endormi dans les premiers instants, montre des signes de réveil, prêt à bousculer l’ordre établi. Le dimanche soir, Lambi gran dlo a honoré la mémoire d’une de ses fidèles partisanes, tandis que Grap Kenèp a été le théâtre de violences entre fans, rappelant la fragilité de la cohésion sociale lorsque la passion s’emballe. Dans ce tourbillon d’émotions et de compétition, il est crucial de garder à l’esprit que c’est le journaliste qui doit se tourner vers les événements, et non l’inverse. C’est ainsi que nous dressons le premier classement de ce premier week-end : 1. Ratyèfè 2. Lambi gran dlo 3. Chenn tamarin Au-delà des résultats, c’est la préservation de l’unité et du respect mutuel qui doit demeurer au cœur de ces célébrations, faisant du rara non seulement un festival musical, mais surtout un symbole de la richesse et de la résilience du peuple haïtien.

Par Gladimyr Vaval |
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Jours Fériés en Haïti

Haïti, la perle des Antilles, est un pays riche en histoire et en culture. Ses jours fériés sont autant de moments de célébration, de commémoration et de réflexion sur son passé glorieux. Chaque date revêt une signification particulière, plongeant les Haïtiens dans une atmosphère festive et mémorable. b~1 Janvier : Fête de l’Indépendance Nationale et Nouvel An~b Le 1er janvier est une journée doublement spéciale en Haïti. D’une part, c’est le jour de l’Indépendance nationale, commémorant la victoire des esclaves haïtiens sur les forces coloniales françaises en 1804. D’autre part, c’est le Nouvel An, marquant le début d’une nouvelle année pleine de promesses et d’espoirs. b~2 Janvier : Fête des Aïeux~b Le 2 Janvier est dédié à la mémoire des ancêtres. C’est l’occasion pour les Haïtiens de se remémorer leurs racines, de célébrer l’héritage culturel transmis de génération en génération. b~Février : Carnaval, Lundi Gras, Mardi Gras, Mercredi des Cendres~b Le mois de Février est marqué par le Carnaval, l’une des festivités les plus colorées et dynamiques en Haïti. Les rues se remplissent de défilés, de musique entraînante et de danses endiablées. Le Mardi Gras est le point culminant du Carnaval, suivi du Mercredi des Cendres, marquant le début du Carême. b~Avril : Pâques, Jeudi Saint, Vendredi Saint~b Les célébrations de Pâques en Haïti incluent les traditions religieuses du Jeudi Saint et du Vendredi Saint. C’est un moment de prière et de réflexion pour de nombreux Haïtiens. b~1er Mai : Fête de l’Agriculture et du Travail~b Le 1er Mai est dédié à célébrer le travail et l’importance de l’agriculture dans la vie du pays. C’est l’occasion de reconnaître les efforts des travailleurs et de mettre en valeur le secteur agricole. b~18 Mai : Fête du Drapeau~b La Fête du Drapeau célèbre le drapeau haïtien, symbole d’indépendance et de fierté nationale. Les Haïtiens honorent leurs couleurs et rappellent le courage de leurs ancêtres dans la lutte pour la liberté. b~23 Mai : Fête de la Souveraineté Nationale~b Cette journée commémore la reconnaissance de la souveraineté haïtienne par la France en 1805. C’est un moment de fierté nationale et de réaffirmation de l’indépendance. b~Mai - Août : Ascension~b L’Ascension est célébrée entre Mai et Août, une fête religieuse marquant la montée de Jésus-Christ au ciel. b~Juin : Fête-Dieu~b La Fête-Dieu, également connue sous le nom de la Fête du Corps et du Sang du Christ, est une célébration religieuse importante en juin. b~15 Août : Assomption de Marie~b L’Assomption de Marie est une fête chrétienne marquant la montée de la Vierge Marie au ciel. Elle est célébrée avec ferveur en Haïti. b~20 Septembre : Anniversaire de Naissance de Jean-Jacques Dessalines~b Cette date commémore la naissance de Jean-Jacques Dessalines, l’un des pères fondateurs d’Haïti et un leader clé de la lutte pour l’indépendance. b~17 Octobre : Mort de Dessalines~b Le 17 octobre est une journée de commémoration de la mort de Jean-Jacques Dessalines, rappelant son impact sur l’histoire haïtienne. b~1er Novembre : La Toussaint~b La Toussaint est une fête religieuse honorant tous les saints, célébrée avec des prières et des visites aux cimetières. b~2 Novembre : Fête des Morts~b La Fête des Morts est l’occasion de rendre hommage aux défunts en décorant les tombes et en participant à des cérémonies religieuses. b~18 Novembre : Commémoration de la Bataille de Vertières~b Cette journée rend hommage à la victoire haïtienne décisive à la Bataille de Vertières en 1803, marquant la fin de l’occupation française. b~5 Décembre : Jour de la Découverte~b Le 5 décembre célèbre la découverte de l’île par Christophe Colomb en 1492. b~25 Décembre : Noël~b Les célébrations de Noël en Haïti sont marquées par des réunions familiales, des repas festifs et des traditions religieuses. Les jours fériés en Haïti sont bien plus que des pauses dans le quotidien ; ce sont des moments qui incarnent l’âme et la résilience d’un peuple. Chaque célébration offre une opportunité de se rassembler, de se souvenir du passé et de regarder vers l’avenir avec espoir et détermination.

Petit-Goave, Haïti : Décryptage du 3ème week-end rara!

Il est de plus en plus évident qu’à Petit-Goave l’espace médiatique est absorbé par la rivalité entre Ratyèfè, triple champions et lambi gran lambi dlo,un ancien champion. Le week-end écoulé en était encore une fois de plus la preuve irréfutable de la crispation médiatique sur ces deux bands rivaux. Aux allures carnavalesques, le fan clud du premier se vestisait en chemisette blanche, courte jupe jaune orange, cravette mauve, botte noire; l’autre s’habillait chapeau traditionnel, maillot jaune, pantalon rouge, tennis rouge ou jaune. Ce mariage de couleurs au goût du carnaval est l’expression de la diversité culturelle comme disait La Fontaine dans son ouvrage contes et nouvelles" diversité est ma devise." Cette formule peut bien s’adapter au rara. S’il est vrai à léogane ce mariage de couleur existait depuis des lustres. Il en n’est pas vrai moins vrai que ce fut le cas à Petit-Goave car il faut attendre le retour en force de Ratyèfè en 2018 pour voir s’habiller les fans clubs des rara de manière différente à chaque nouveau week-end. Le samedi écoulé plus d’un s’attendaient à un nouveau face à face entre Lambi gran dlo et Ratyèfè en raison que celui-la levait l’ancre en direction du 2ème plaine et celui-ci, en direction du centre-ville. Moins qu’en toute autre circonstance, ce duel au sommet était une évidence .Si pour certains commentaires ce fut l’occasion favorable pour lambi de prendre sa revanche sur son rival par rapport au week-end précédent à cause qu’il avait fait le profil quoiqu’il avait eu l’avantage parce qu’il était à deux contre un.( Lambi,chenn tamarin vs Ratyèfè). Cet énorme avantage ne jouaient pas en leur faveur à cause des heures écoulées jouaient en leur défaveur,à preuve ils étaient allés dormir alors que ratyèfè restait à jouer pendant au moins 30 munites de plus. D’une manière étonnante mais,non surprenante lors du rencontre tant attendu par moins d’un,à l’Acul non loin de l’église Saint Jean-Baptiste, lambi avait décidé de ne plus jouer. Pourtant, d’après les us et les costumes du rara lorsqu’on a deux bands se trouvent face à face celui qui s’arrête de ne plus continuer à jouer en premier,fait signe de faiblesse et de reddition. Par conséquent,l’autre qui se trouve en face par bienséance et par les bonnes mœurs n’a pas d’autre choix d’en faire le même. Il s’ensuit à dire que pour une énième fois la formation grande puissance ( lambi grand dlo) n’a pas pu prendre sa revanche sur son rival. Pour de nombreux journalistes culturels qui étaient présents pour assister cet événement n’avaient pas leur langue dans leur poche pour livrer leur impression sur la prestation monstre de Ratyèfè. C’est le cas pour Brignol,un commentaire culturel qui se demandait si Ratyèfè avait le diable dans le corps si bien que les plus incrédules étaient se trouvaient dans leur sentiment de joie. Le dimanche dans la soirée ce monstre d’animation a encore marqué les esprits dans l’art de son savoir faire. Ce c’est ce qui explique la quasi unamité le cerle journalistes culturels de Petit-Goâve de concéder la première place à ce band pour sa performance et sa discipline musicale. Donc,pour ce week-end d’après le cercle des journalistes culturels de Petit-Goave et sous l’approbation bien d’autres commentaires culturels. On a le classement le suivant: 1er Ratyèfè 2ème Grap Kenèp 3ème Orgueil de la jeunesse

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Histoire

Histoire

Première nation noire à se libérer de l’esclavage et à obtenir son indépendance de la France en 1804 et a influencé d’autres mouvements de libération à travers le monde, inspirant des luttes pour la liberté et l’égalité.

Beauté naturelle

Beauté naturelle

Haïti est dotée de paysages naturels spectaculaires, notamment des plages de sable blanc, des montagnes et une biodiversité riche.

Patrimoine

Patrimoine

Haïti possède un riche patrimoine historique, notamment des sites comme la Citadelle Laferrière et le Palais Sans-Souci, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Culture

Culture

Haïti possède une culture riche et diversifiée, influencée par des éléments africains, européens et autochtones. La musique, la danse, l’art et la cuisine haïtiens sont célébrés à travers le monde.

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