Liste des présidents d’Haïti jusqu’en 2024
Depuis son indépendance en 1804, Haïti a connu une série de présidents qui ont chacun marqué l’histoire du pays de différentes manières. Cet article présente une liste des présidents d’Haïti, en mettant en lumière leur parcours et leur impact sur la nation. Cette rétrospective offre un aperçu des défis politiques, économiques et sociaux auxquels Haïti a été confrontée à travers les décennies.
HaïtiJean-Jacques Dessalines (1804-1806)
Jean-Jacques Dessalines, un des leaders de la révolution haïtienne, proclame l’indépendance d’Haïti le 1er janvier 1804. Il se couronne empereur sous le nom de Jacques Ier et tente de consolider l’autorité centrale. Son règne est caractérisé par des politiques rigoureuses visant à éliminer les restes de l’influence coloniale française, mais il est assassiné en 1806 lors d’une révolte menée par ses anciens alliés.
HaïtiHenri Christophe (1806-1820)
Après la mort de Dessalines, le pays est divisé. Henri Christophe, ancien général révolutionnaire, règne sur le nord du pays en tant que président puis roi sous le nom d’Henri Ier en 1811. Il met en place un régime autoritaire et des projets ambitieux de construction, comme la Citadelle Laferrière et le Palais Sans-Souci. Son règne est marqué par des efforts pour moderniser l’administration et renforcer l’armée. Il se suicide en 1820 face à une révolte.
HaïtiAlexandre Sabès Pétion (1807-1818)
Pétion, un autre héros de l’indépendance, devient président de la république au sud. Il est connu pour son soutien à la libération des esclaves et à Simon Bolívar dans sa lutte pour l’indépendance en Amérique du Sud. Pétion établit une république plus libérale comparée au nord monarchique et met en place des réformes foncières favorisant les anciens esclaves.
HaïtiJean-Pierre Boyer (1818-1843)
Jean-Pierre Boyer succède à Pétion et parvient à unifier le pays après la mort de Christophe. Son règne est marqué par une relative stabilité et des réformes visant à moderniser l’économie, notamment l’encouragement à l’immigration de Noirs libres des États-Unis. Cependant, son mandat est également assombri par des tensions sociales et des problèmes économiques, menant à sa déposition en 1843.
HaïtiCharles Rivière Hérard (1843-1844)
Rivière Hérard accède à la présidence après avoir renversé Boyer, mais son mandat est marqué par l’instabilité et il est rapidement évincé en 1844.
Vertières, Fort Mazi : Au delà des vérité historiques;
Si vous recherchez le mot vertière dans un dictionnaire français, vous ne le retrouverez pas de peur que le monde ne sache pas ce lieu représente le talons d’Achille de la plus puissante armée européenne. Qui plus est celle ci, venait de remporter avec succès la campagne de l’est. Les historiens français de l’époque effaçait ce lieu géographique sous les radars de l’histoire en raison qu’ils ne voulaient pas raconter l’histoire telle qu’elle est dans le sens d’expliquer la première grande humiliation de l’armée expéditionnaire française par des bandes d’esclaves qui étaient totalement ignorants dans l’art de faire la guerre encore moins dans le maniement des armes. Pourtant,ces analphaguerres, mettaient en déroute l’armée Napoléonienne, la plus puissante en ce temps là,à l’aide des moyens du bord.
Cette armée expéditionnaire après avoir mis l’europe à genoux,allait connaître sa première mise en déroute par les esclaves dans ce lieu géographique, situé dans le département du Nord d’Haïti. Drôle d’histoire, cette ville n’est pas sur la liste des mots français alors que vu son importance historique, elle devrait placer au cœur de l’histoire universelle tant s’en faut qu’elle mettait fin à l’invincibilite de l’armée armée invaincue. Pour ne pas offenser les maîtres blanc, aucun dirigeant politique n’a jamais demandé pourquoi vertière ne figure pas dans aucun dictionnaire français? Pourtant, ils célèbrent à grande pompe cette bataille à chaque 18 novembre. Quelle hypocrisie historique chez nos dirigeants!
Après vertière bien d’autres lieux historiques sont étranglés par les historiens afin de cacher les extrêmes d’atrocités des colons français sur les esclaves. C’est dans ce contexte d’étranglement historique qu’on ne mentionne pas le "fort Mazi" dans les manuels d’histoires scolaires. Celle-ci, est situé, à Petit-Goave, 2ème section communale ,localité Arnoux. Nous nous sommes tombés sur ce méga fort,lors d’un clinique mobile entièrement financé par la fondation Ernest Junior,une fondation caritative qui œuvre dans le social en particulier dans le domaine de l’art et de la musique.D’après les résidents, les plus anciens de cette localité,ce fort fut construit sur au moins 20 carreaux de terre par les colons . Ce fut un immense complexe militaire répartie en des compartiments, des avant-postes,des salles de tortues, des salles pour soigner les colons, une grande église catholique, un cimetière. Cepandant,on ne parle jamais de ce fort si bien qu’il est ignoré par les professeurs d’histoires de la ville de Petit-Goave. À coup sûr, la disparition voulue de ce fort sous les radars de l’histoire enterre les atrocités, les barbaries , les châtiments les plus inhumains des colons sur les esclaves. A bien scruter la réalité, tout semble vrai que c’est le plus grand fort qui n’ait jamais construit durant la période de la colonisation. Du reste, il semble probablement le plus fortifié par rapport à son importance.
A rappeler que vertière existe seulement dans les manuels d’histoires scolaires haïtiens alors que le fort Mazi ne figure pas, encore moins dans les dictionnaires français ou dans les livres d’histoires. C’est ce qui explique que ce fort a été un lieu secret dans lequel les colons pratiquaient les crimes et les atrocités qui allaient au delà de l’entendement humain.
N’est-il pas une velléité manifeste des historiens de cacher ce qu’était réellement cet immense fort construit sur au moins 20 carreaux de terre?
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HaïtiPhilippe Guerrier (1844-1845)
Guerrier, ancien sénateur, est élu président après Hérard. Son court mandat est confronté à des défis économiques et politiques, et il meurt au pouvoir en 1845.
HaïtiJean-Baptiste Riché (1845-1846)
Riché devient président en 1845, mais il décède après seulement un an de mandat, n’ayant pas réussi à stabiliser le pays.
HaïtiJean-Louis Pierrot (1846-1847)
Pierrot, un autre militaire, prend la présidence en 1846 mais est rapidement renversé par une rébellion menée par des factions politiques adverses.
HaïtiFaustin Soulouque (1847-1859)
Soulouque, élu président, se couronne empereur Faustin Ier en 1849. Son règne est marqué par des répressions sévères et des tentatives de centralisation du pouvoir. Il est finalement renversé par une révolte en 1859.
HaïtiFabre Nicolas Geffrard (1859-1867)
Geffrard mène le coup d’État contre Soulouque et devient président. Il introduit des réformes importantes mais fait face à une opposition croissante, ce qui le conduit à la démission en 1867.
HaïtiSylvain Salnave (1867-1869)
Salnave prend le pouvoir après Geffrard, mais son gouvernement est marqué par des conflits violents. Il est renversé et exécuté en 1869.
HaïtiNissage Saget (1870-1874)
Saget devient président après Salnave. Il parvient à maintenir une relative stabilité et à organiser des élections pacifiques, marquant une transition rare et pacifique de pouvoir en 1874.
HaïtiMichel Domingue (1874-1876)
Domingue, élu après Saget, fait face à des crises économiques et politiques, et démissionne après seulement deux ans.
HaïtiThéomas Boisrond-Canal (1876-1879)
Boisrond-Canal prend le pouvoir après Domingue mais doit démissionner en 1879 après des troubles politiques.
HaïtiFélicité Lysius Salomon (1879-1888)
Salomon tente de stabiliser et moderniser le pays, mais son mandat est marqué par des révoltes et il est renversé en 1888.
HaïtiFrançois Denis Légitime (1888-1889)
Légitime succède à Salomon mais son règne est bref, marqué par des conflits internes qui mènent à son éviction en 1889.
HaïtiFlorvil Hyppolite (1889-1896)
Hyppolite maintient une certaine stabilité et continue les efforts de modernisation jusqu’à sa mort en 1896.
HaïtiTirésias Simon Sam (1896-1902)
Simon Sam est élu après Hyppolite. Son mandat est relativement calme mais il démissionne en 1902 face à des pressions politiques.
HaïtiNord Alexis (1902-1908)
Alexis tente des réformes mais fait face à des révoltes et est renversé en 1908.
HaïtiAntoine Simon (1908-1911)
Simon, après Alexis, met en œuvre des réformes économiques mais est déposé par un coup d’État en 1911.
HaïtiCincinnatus Leconte (1911-1912)
Leconte, élu président, meurt dans une explosion au palais national après seulement un an au pouvoir.
HaïtiTancrède Auguste (1912-1913)
Auguste succède à Leconte mais meurt après un an de présidence, laissant le pays en proie à l’instabilité.
HaïtiMichel Oreste (1913-1914)
Oreste, élu président, est renversé après un court mandat marqué par des troubles politiques.
HaïtiOreste Zamor (1914)
Zamor prend la présidence après Oreste mais est également renversé après quelques mois.
HaïtiDavilmar Théodore (1914-1915)
Théodore succède à Zamor mais ne parvient pas à stabiliser le pays et est déposé après quelques mois.
HaïtiVilbrun Guillaume Sam (1915)
Guillaume Sam, dernier président avant l’occupation américaine, est lynché après une révolte contre son régime.
HaïtiSudre Dartiguenave (1915-1922)
Dartiguenave est élu sous l’occupation américaine et son mandat est marqué par la coopération avec les États-Unis.
HaïtiLouis Borno (1922-1930)
Borno continue sous l’occupation américaine, se concentrant sur le développement des infrastructures et des institutions.
HaïtiLouis Eugène Roy (1930)
Roy est nommé président provisoire pour organiser des élections, servant seulement quelques mois.
HaïtiSténio Vincent (1930-1941)
Vincent, élu après Roy, gouverne pendant une période de transition après l’occupation américaine et parvient à obtenir le retrait des troupes américaines en 1934.
HaïtiElie Lescot (1941-1946)
Lescot accède à la présidence durant la Seconde Guerre mondiale, mais est renversé par un coup d’État en 1946.
HaïtiDumarsais Estimé (1946-1950)
Estimé est élu après Lescot et tente de moderniser le pays et d’améliorer les conditions sociales, mais est renversé par les militaires en 1950.
HaïtiPaul Magloire (1950-1956)
Magloire, un militaire, gouverne avec fermeté et une relative prospérité économique avant de démissionner en raison de troubles sociaux.
HaïtiNemours Pierre-Louis (1956-1957)
Pierre-Louis assure la transition en tant que président par intérim, marquant une période de courte stabilité.
HaïtiFranck Sylvain (1957)
Sylvain est élu président mais son mandat est de courte durée, étant rapidement remplacé par un conseil militaire.
HaïtiDaniel Fignolé (1957)
Fignolé, un populiste charismatique, est brièvement président avant d’être déposé par un coup d’État.
HaïtiFrançois Duvalier (1957-1971)
François Duvalier, connu sous le nom de "Papa Doc", établit une dictature rigide marquée par la répression, le culte de la personnalité et l’utilisation de la milice des Tontons Macoutes pour maintenir son pouvoir.
HaïtiJean-Claude Duvalier (1971-1986)
Jean-Claude Duvalier, surnommé "Baby Doc", succède à son père et poursuit le régime autoritaire jusqu’à sa fuite en exil en 1986 après des soulèvements populaires.
HaïtiJean-Bertrand Aristide (1991, 1994-1996, 2001-2004)
Aristide, prêtre et figure populiste, est élu en 1990 mais renversé en 1991. Il revient au pouvoir en 1994-1996 et de nouveau en 2001-2004, mais son dernier mandat se termine par un exil forcé.
HaïtiRené Préval (1996-2001, 2006-2011)
René Préval, ancien premier ministre sous Aristide, est élu président à deux reprises. Son premier mandat (1996-2001) est marqué par des efforts de réforme économique et de stabilisation politique. Réélu en 2006, il doit faire face aux conséquences dévastatrices du tremblement de terre de 2010.
HaïtiMichel Martelly (2011-2016)
Michel Martelly, ancien chanteur populaire, accède à la présidence en 2011. Son mandat est caractérisé par des tentatives de reconstruction après le tremblement de terre de 2010 et des controverses politiques. Il quitte le pouvoir en 2016 après des élections contestées.
HaïtiJovenel Moïse (2017-2021)
Jovenel Moïse, homme d’affaires, est élu président en 2017. Son mandat est marqué par des allégations de corruption, des protestations populaires et une crise politique persistante. Il est assassiné en juillet 2021, plongeant le pays dans une instabilité accrue.
HaïtiEdgard Leblanc Fils (2024)
Le 30 avril 2024, en pleine crise sécuritaire et politique, Edgard Leblanc Fils a été choisi par le Conseil de transition pour diriger le Conseil présidentiel de transition en Haïti. Ce choix s’inscrit dans le cadre des efforts visant à trouver un consensus national pour sortir le pays de l’impasse actuelle.
L’histoire des présidents d’Haïti est une histoire de défis constants, de luttes pour la stabilité et de tentatives répétées de réforme. Chaque leader a laissé une empreinte unique sur le pays, contribuant à façonner son destin. Comprendre cette histoire est essentiel pour appréhender les dynamiques politiques actuelles et les défis auxquels Haïti continue de faire face.
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18 Novembre 2024 à 11:17:17 PMBonsoir
17 Décembre 2024 à 10:16:41 PMCPT has been imposed on the Haitian people by the international community. There has been no elected president since the assassination of President Jovenel Moise.
01 Mars 2025 à 11:59:49 AM